Première réserve de pêche communautaire à Manahy sur Mer
Suite à la mise en place d’une aire marine gérée localement (LMMA) dans le village, l’association des pêcheurs “Manahy Anay” (Notre crainte en français) met en place sa réserve temporaire de pêche aux poissons et aux concombres de mer en octobre 2019 avec l’appui du WWF. Pour la gestion de la réserve, les pêcheurs appliquent la « dina », une règlementation traditionnelle et communautaire pour gérer les ressources naturelles. Six patrouilleurs communautaires assurent également la surveillance des quatre hectares de la réserve.
De novembre 2019 à janvier 2020, toute forme de pêche a été interdite dans la zone délimitée. En fin janvier, les villageois ont ouvert leur réserve : 35 pêcheurs membres de l’association ont déployé leurs engins pour une pêche très fructueuse. Ils ont pêché 49 kg de concombres de mer et 65 kg de poissons en une journée. « Auparavant, beaucoup de nos membres ont hésité sur l’effet de la mise en place de cette réserve de pêche » affirme Mahompy Justin, président de l’association des pêcheurs. « Mais ensuite en voyant les produits, ils ont avoué que cette nouvelle gestion est parfaite pour obtenir plus poissons et pour bien gérer les ressources marines ».
Et il a raison. La mise en place d’une réserve temporaire permet de reconstituer et de maintenir la densité et la diversité des poissons dans les récifs. Mais plus important encore, « elle permet de gérer durablement les ressources marines et ainsi promouvoir une pêche durable au niveau des villages du moyen-ouest de Madagascar » renforce Rasolozaka Tojo du WWF.

De novembre 2019 à janvier 2020, toute forme de pêche a été interdite dans la zone délimitée. En fin janvier, les villageois ont ouvert leur réserve : 35 pêcheurs membres de l’association ont déployé leurs engins pour une pêche très fructueuse. Ils ont pêché 49 kg de concombres de mer et 65 kg de poissons en une journée. « Auparavant, beaucoup de nos membres ont hésité sur l’effet de la mise en place de cette réserve de pêche » affirme Mahompy Justin, président de l’association des pêcheurs. « Mais ensuite en voyant les produits, ils ont avoué que cette nouvelle gestion est parfaite pour obtenir plus poissons et pour bien gérer les ressources marines ».
Et il a raison. La mise en place d’une réserve temporaire permet de reconstituer et de maintenir la densité et la diversité des poissons dans les récifs. Mais plus important encore, « elle permet de gérer durablement les ressources marines et ainsi promouvoir une pêche durable au niveau des villages du moyen-ouest de Madagascar » renforce Rasolozaka Tojo du WWF.