Un redressement post Covid-19 basé sur la nature pour l’Afrique.

Posted on 22 septembre 2021
Pour se remettre de l’impact de la pandémie et bâtir une résilience tant sociale, économique qu’environnementale, la seule solution durable est la nature. Ainsi, réunis  à  l’occasion de la 18ème Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) du 13 au 16 septembre 2021 dernier, 54 ministres africains de l’environnement se sont engagés à accélérer une relance verte de l’Afrique face à la pandémie du Covid-19. Madame Vahinala Raharinirina a représenté Madagascar lors de cette réunion continentale. A la suite de cet engagement, les questions environnementales seraient désormais au cœur des décisions pour le redressement et le développement de l’Afrique.

Ayant participé à la CMAE, Alice Ruhweza, directrice régionale du WWF pour l’Afrique soutient qu’une relance verte et juste pour l'Afrique, qui place la nature au cœur de ses préoccupations, est la seule option viable pour mettre la nature sur la voie du rétablissement, restaurer les moyens de subsistance et renforcer la résilience au changement climatique et à la perte de biodiversité. « L'effet d'entraînement protégera notre continent des chocs économiques mondiaux et des futures pandémies" dit-elle.  D’ailleurs, ceci est particulièrement propice pour Madagascar car  « nous faisons face à 3 luttes en même temps : celle contre la pauvreté, la perte de biodiversité et le changement climatique » selon la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable dans son compte rendu après sa participation au congrès mondial pour la nature.

Pour soutenir cette relance verte, une plateforme en ligne de l’African Green Stimulus Programme a été lancée. Le programme consiste à fournir un cadre général aux différentes initiatives pour le développement durable en Afrique. Cette plateforme en ligne du programme permettra aux différents acteurs d’échanger et d’accéder aux différentes informations utiles afin de trouver des réponses conjointes pour le développement. 
Dans cette approche commune et multilatérale, les ministres représentants des pays Africains ont formulé une position régionale commune pour toute l’Afrique pour la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 15) et de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) prévues le mois d’octobre prochain.