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Les zones humides, trésors de biodiversité et poumons des villes

La journée mondiale des zones humides est célébrée ce 2 février.

Lorsque les villes grandissent, les zones humides disparaissent… L’urbanisation croissante est en train d’avoir un impact négatif sur les rivières, les canaux et les lacs de nos villes à Madagascar. Face à cette situation, la journée mondiale des zones humides, célébrée ce 2 février a voulu promouvoir l’importance des zones humides « pour un avenir urbain durable ».

Les zones humides, telles que les rivières, les rizières, les étangs, les lacs ou les marais permettent de stocker l’eau de la pluie pour les besoins humains et sont le lieu de vie de nombreuses espèces de plants et d’animaux.
 
La convention internationale Ramsar pour la conservation des zones humides de haute importance internationale régit les zones humides qui sont inscrites sur ladite convention.

Durant la seule année 2017, la convention Ramsar a reconnu dix nouvelles zones humides de haute importance internationale à Madagascar, grâce à l’appui technique de WWF. Ainsi, Madagascar compte aujourd’hui un total de 20 sites Ramsar. Donc cette année, la célébration mondiale des zones humides a profité à la capitale à travers une exposition qui s’est tenue au jardin d’Antaninarenina pour faire connaitre les zones humides. La célébration a également permis un renforcement de capacité des gestionnaires de sites Ramsar avec le lancement d’un nouveau guide national pour la gestion de ces zones humides.
 
Ainsi, une célébration significative a rempli de couleur la ville de Belo sur Tsiribihina, au nord de Morondava. Près de 2000 personnes se sont données rendez-vous pour célébrer l’intégration des mangroves de Tsiribihna et la zone humide d’Ambondrombe sur la liste Ramsar en mai 2017.
 
Avec ses partenaires et les autorités locales, WWF y a installé un podium, organisé une conférence et une intervention en direct à la radio nationale pour parler des avantages des zones humides.
 
Sans l'existence de zones humides comme les mangroves de la Tsiribihina par exemple, de nombreuses espèces de poissons et crustacés ne peuvent pas se reproduire. Ces mangroves sont la principale source de revenus des petits pêcheurs du Menabe, mais elles font face à de nombreuses pressions et menaces. C’est l’enjeu de la conservation des mangroves dans le Manambolo Tsiribihina, mettre au diapason une conservation qui intègre les populations locales et qui assure le développement durable de la nature et des hommes.
Réécoutez ici l’intervention à la radio :
http://bit.ly/2GQNiOU