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Nos Nouvelles
Plus de 1000 tortues radiées et 48 lémuriens interceptées entre l’Indonésie et la Thaïlande.
Le trafic d’espèces sauvages de Madagascar prend une nouvelle tournure et touche maintenant les lémuriens, espèces emblématiques du pays.
Ce mercredi 1er mai 2024, la police thaïlandaise a saisi plus de 1000 tortues radiées et 48 lémuriens dont des Lemur catta. Informée de l’existence d’un convoi suspect de contrebande d’animaux sauvages en provenance de l’Indonésie, la police Thaïlandaise a mené l’enquête, en collaboration avec le service américain de la faune et de la pêche, pour suivre et intercepter ce convoi composé de quatre véhicules dans un hôtel du district de Muang, province de Chumphon en Thaïlande.
A l’issue de cette investigation, six suspects ont été appréhendés, selon informations rapportées par la division thaïlandaise de la suppression de la criminalité liée aux ressources naturelles et à l'environnement. « C’est la plus grande saisie d’espèces sauvages en une seule arrestation » a déclaré le commandant de cette division à la presse Thailandaise. Selon les déclarations des autorités locales à la presse, les deux espèces endémiques de Madagascar devaient être transportées vers Bangkok, la Corée du Sud et Taïwan.
Le trafic des espèces sauvages est l’une des principales menaces qui pèsent sur la biodiversité de Madagascar. La tortue radiée (Astrochelys radiata) ou « Sokake » figure parmi les tortues terrestres ayant le plus été l’objet de trafic dans le pays et dans le monde. La tortue radiée figure dans la liste rouge de l’UICN à l’instar d’autres espèces endémiques, et dans l’annexe I de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES). Quant aux lémuriens, toutes les espèces de lémuriens de Madagascar font partie des espèces protégées de catégorie I du décret 2006-400 du 13 juin 2006 portant classement des espèces de faune sauvage. A ce titre, « ils bénéficient d’une protection absolue sur le tout le territoire de la République Malgache et ne peuvent être ni chassés, ni capturés, ni être détenus ».
Selon les dispositions de la loi N° 2005‑018 du 17 octobre 2005 sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage , « La possession, l'achat, l'offre d'achat, l'acquisition à des fins commerciales, l'utilisation dans un but lucratif, l'exposition au public à des fins commerciales, la vente, la détention pour la vente, la mise en vente et le transport pour la vente de tout spécimen appartenant à une espèce » protégée sont passibles « d'une peine de six mois à dix ans d'emprisonnement et d'une amende de Ar 10.000.000 à Ar 200.000.000 ». Par ailleurs, « tout prélèvement d’animaux » venant d’une aire protégée constitue un crime passible de 2 à 10 ans de prison et d’une amende pouvant aller de 100 millions à 2 milliards d’ariary selon la loi N° 2015 -005 du 26 février 2015 portant Refonte du Code de Gestion des Aires Protégées.
Simon Rafanomezantsoa de WWF Madagascar a déclaré : « Une enquête approfondie sur l'origine de ce trafic est plus que nécessaire pour identifier et punir les personnes impliquées dans la collecte et l’expédition de ces animaux sur le sol malagasy. La quantité saisie pointe fortement vers l’existence d’un réseau organisé de trafiquants, et de l’utilisation de la voie maritime pour faire sortir les animaux hors du territoire national. Cette importante saisie en Thaïlande démontre la nécessité de redoubler d'efforts dans la lutte contre le trafic des espèces uniques de Madagascar ».
Nous appelons les autorités à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ce fléau pour nos richesses naturelles, à mener l'enquête pour aboutir à l’arrestation des personnes impliqués, à Madagascar ou en Asie.
A l’issue de cette investigation, six suspects ont été appréhendés, selon informations rapportées par la division thaïlandaise de la suppression de la criminalité liée aux ressources naturelles et à l'environnement. « C’est la plus grande saisie d’espèces sauvages en une seule arrestation » a déclaré le commandant de cette division à la presse Thailandaise. Selon les déclarations des autorités locales à la presse, les deux espèces endémiques de Madagascar devaient être transportées vers Bangkok, la Corée du Sud et Taïwan.
Le trafic des espèces sauvages est l’une des principales menaces qui pèsent sur la biodiversité de Madagascar. La tortue radiée (Astrochelys radiata) ou « Sokake » figure parmi les tortues terrestres ayant le plus été l’objet de trafic dans le pays et dans le monde. La tortue radiée figure dans la liste rouge de l’UICN à l’instar d’autres espèces endémiques, et dans l’annexe I de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES). Quant aux lémuriens, toutes les espèces de lémuriens de Madagascar font partie des espèces protégées de catégorie I du décret 2006-400 du 13 juin 2006 portant classement des espèces de faune sauvage. A ce titre, « ils bénéficient d’une protection absolue sur le tout le territoire de la République Malgache et ne peuvent être ni chassés, ni capturés, ni être détenus ».
Selon les dispositions de la loi N° 2005‑018 du 17 octobre 2005 sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage , « La possession, l'achat, l'offre d'achat, l'acquisition à des fins commerciales, l'utilisation dans un but lucratif, l'exposition au public à des fins commerciales, la vente, la détention pour la vente, la mise en vente et le transport pour la vente de tout spécimen appartenant à une espèce » protégée sont passibles « d'une peine de six mois à dix ans d'emprisonnement et d'une amende de Ar 10.000.000 à Ar 200.000.000 ». Par ailleurs, « tout prélèvement d’animaux » venant d’une aire protégée constitue un crime passible de 2 à 10 ans de prison et d’une amende pouvant aller de 100 millions à 2 milliards d’ariary selon la loi N° 2015 -005 du 26 février 2015 portant Refonte du Code de Gestion des Aires Protégées.
Simon Rafanomezantsoa de WWF Madagascar a déclaré : « Une enquête approfondie sur l'origine de ce trafic est plus que nécessaire pour identifier et punir les personnes impliquées dans la collecte et l’expédition de ces animaux sur le sol malagasy. La quantité saisie pointe fortement vers l’existence d’un réseau organisé de trafiquants, et de l’utilisation de la voie maritime pour faire sortir les animaux hors du territoire national. Cette importante saisie en Thaïlande démontre la nécessité de redoubler d'efforts dans la lutte contre le trafic des espèces uniques de Madagascar ».
Nous appelons les autorités à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ce fléau pour nos richesses naturelles, à mener l'enquête pour aboutir à l’arrestation des personnes impliqués, à Madagascar ou en Asie.