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Les espèces prioritaires
© WWF MWIOPO/Martina Lippuner

WWF Madagascar concentre son travail sur un certain nombre d'espèces clés présentes dans toute l'île.

Tortues marines
La Tortue verte (Chelonia mydas)

La tortue verte est l’une des plus grandes tortues marines. Elle vit dans les eaux tropicales et subtropicales. C’est l’unique espèce de tortue marine herbivore. En se nourrissant des herbiers marins, elle maintient la santé des fonds marins et fournit de la nourriture aux petits poissons. En danger d'extinction, la tortue verte est menacée par la collecte excessive de ses oeufs, la chasse, la capture accidentelle dans les filets de pêche et la perte de ses sites de nidification.

© WWF Madagascar
La Tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata)

La tortue imbriquée est une espèce gravement menacée qui vit dans les océans tropicaux. Elle est réputée pour sa belle carapace marbrée jaune et marron, ce qui en fait une cible de choix pour le trafic illégal. Elle est cruciale pour la prospérité de l’écosystème marin. Elle libère de l’espace pour la multiplication des coraux lorsqu’elle déloge les éponges de la surface des récifs.

© Doug Perrine
Espèces contaminées par l'empreinte écologique
Le Thon (Katsuwonus pelamis, Thunnus albacares, Thunnus alalunga, Thunnus obesus)

Ce poisson brillant est tellement présent dans nos cuisines qu’il est facile d’oublier que la surpêche est une menace réelle à sa survie. Les nombreuses espèces de thon, dont certaines sont menacées et en voie de disparition, sont des piliers de l’alimentation mondiale. Environ 19% des thons dans le monde proviennent de l’océan Indien, qui est la deuxième plus grande zone de pêche au thon après le Pacifique occidental et central.

© WWF Madagascar
La Crevette

La pêche à la crevette génère des revenus pour des milliers de pêcheurs dans l’océan Indien et le secteur jouit de l’exportation lucrative de crevettes en Europe et au Japon. Cependant, la pêche industrielle à la crevette de Madagascar est actuellement en crise, avec une baisse importante des captures au cours des dix dernières années en raison de la surpêche et de la faible règlementation de l’industrie.

© WWF Madagascar
Les oiseaux aquatiques endémiques dans les mangroves et les lacs
Le Pluvier à bandeau noir (Charadrius thoracicus)

C’est un petit oiseau monogame qui vit dans les zones humides sur les côtes ouest et sud de Madagascar. Il est extrêmement sélectif sur ses choix de nidification et de reproduction. Son taux de fertilité a donc diminué à cause de la déforestation continue des mangroves, son habitat principal. Les jeunes Pluviers ont également un taux de survie très faible, ce qui a aggravé la perte de sa population au cours de ces dernières années.

© WWF Madagascar
L’Aigle pêcheur de Madagascar (Haliaetus vociferoïdes)

L’aigle pêcheur de Madagascar, en danger critique d’extinction, vit uniquement sur la côte ouest du pays. Le taux de croissance de sa population est très lent. Il n’y a généralement que deux œufs dans un nid réussi. Seul un aiglon survit jusqu’à maturité dans le meilleur des cas en raison de la prévalence du caïnisme. Actuellement, on estime la population à environ 100 couples.

© WWF Madagascar / Louise Jasper
Tortue terrestre endémique du sud-ouest
La Tortue radiée (Astrochelys radiata)

La tortue radiée est une espèce en danger critique d’extinction, endémique de la forêt sèche au sud de Madagascar. Sa magnifique carapace est ornée de dessins « rayonnés ». En raison du manque d’opportunités économiques dans la région, le braconnage de la tortue pour le commerce illégal international s’est généralisé.

© WWF-Madagascar
Lémuriens endémiques dans des paysages prioritaires
Le Propithèque soyeux (Propithecus candidus)

Le Propithèque soyeux est un lémurien en danger critique d’extinction qui vit dans les forêts humides du nord-est de Madagascar. Il est reconnaissable par sa fourrure blanche comme neige, qui contraste nettement avec son visage sombre et ses curieux yeux jaunes. On soupçonne qu’il n’en reste que 300 à 2000 individus (Patel, 2014). La déforestation et la chasse plongent cette espèce encore plus près de l’extinction.

© WWF / Jeff Gibbs
Le Maki catta (Lémur Catta)

L’iconique Lémur catta est connu pour son extrême adaptabilité. On le trouve dans les régions les plus chaudes et les plus froides de Madagascar. La déforestation décime son habitat de prédilection dans les forêts épineuses du sud. C’est le primate le plus commun en captivité, mais sa population dans la nature est menacée par la chasse, la domestication et la perte d’habitat.

© WWF / Bertrand Calame
GESTION ET RESOLUTION DES PLAINTES

Conformément à ses politiques et son cadre de sauvegardes environnementales et sociales, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a mis en place un mécanisme pour recevoir et répondre aux préoccupations soulevées par les parties prenantes, y compris les communautés locales, qui peuvent être affectées par la mise en œuvre de ses activités ou par tout agissement inapproprié de ses employés. Si vous vous intéressez au travail du WWF, votre avis est important pour nous permettre d’apprendre et d’améliorer continuellement nos modes d’action pour impacter positivement la nature et les humains.

Brochure gestion et résolution des plaintes