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Nos Nouvelles
Gestion communautaire des ressources naturelles pérenne à Kobahina
Les efforts de restauration forestière et le reboisement sont souvent cités pour illustrer l’engagement des communautés pour la conservation de la nature.
La COBA du village de Kobahina près d’Andapa, au nord-est de Madagascar l’a bien compris. L’organisation s’est vue confiée la gestion de 3220 hectares de forêts humides par l’Etat depuis 2004. Elle dispose d’un cahier de charges convenu avec l’Etat, d’un plan d’aménagement et d’un plan de travail annuel pour ses actions de conservation communautaire.
Depuis 2019, grâce à leur gestion efficace, la COBA de Kobahina est désormais financièrement indépendante. Très concrètement, cela veut dire qu’elle n’a plus besoin de l’appui financier d’organismes de conservation comme le WWF pour soutenir ses activités. Cette autonomie financière est le résultat de différentes collaborations de la COBA. D’une part, elle a coopéré avec une compagnie privée exportateur de vanille, qui leur verse une « prime environnementale ». D’autre part, c’est avec les Groupes d’Epargnes Communautaires (GEC) qui leur versent des contributions financières à travers le compte « Tsinjolavitra » qu’elle coopère. La COBA Kobahina planifie les moyens à mettre en œuvre et comment faire pour que la gestion durable de la forêt, sans menacer les espèces protégées. Ainsi, la caisse communautaire finance la préparation et la gestion de la pépinière, l’achat de matériels comme les brouettes et les grillages et le paiement de l’indemnité de leur pépiniériste. Elle finance aussi les indemnités de leurs huit patrouilleurs communautaires. L’organisation régule aussi les permis de coupe de bois avec l’appui de l’administration forestière, et perçoit de l’argent à travers ces permis.
Ces femmes et ces hommes sont agriculteurs, femmes au foyer, planteurs de vanille, bûcherons, agents communautaires ou instituteurs dans la vie de tous les jours.
