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Nous devons agir en urgence pour la préservation des espèces
Trois cents spécialistes de la commission de survie des espèces de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) se sont réunis à Abou Dhabi du 6 au 9 octobre dernier.
La réunion avait pour objectif d’alerter des dangers qui pèsent sur les espèces sur terre, en eau douce et dans l’océan.
D’après ces spécialistes, « les espèces sont les fondements mêmes de nos traditions, économies, moyens de subsistance, sécurité alimentaire, santé et même de la vie dans le monde entier ». Or, 75% de la faune et de la flore terrestre et 66% de la faune et de la flore marine sont en déclin dans le monde.
Malheureusement, Madagascar ne déroge pas à cette règle. Selon le Rapport Planète vivante du WWF (https://bit.ly/2VJoG2i), 30% de sa faune et de sa flore risqueraient de disparaitre d’ici la fin du 21ème siècle si le rythme de dégradation actuelle de la grande Ile continue. Les activités humaines directes comme le défrichement de la forêt pour l’agriculture, les feux sauvages ou encore le prélèvement illégal d’espèces particulières en sont les principales causes. Par ailleurs, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a sorti dans un communiqué en septembre dernier sur la vulnérabilité des iles et particulièrement de Madagascar vis-à-vis du climat. L’accélération de l’élévation du niveau de la mer, l’intensification des vents et de la pluie associées aux cyclones tropicaux font que les espèces de Madagascar sont très exposées. Or, plus de 80% de ces espèces n’existent qu’à Madagascar. Il y a donc urgence à les conserver.
Les experts de l’UICN et du GIEC exhortent les gouvernements du monde entier, les agences internationales, le secteur privé, les investisseurs, les institutions financières et les différentes parties prenantes à des actions immédiates et concrètes. Ils incitent également les jeunes à prendre des initiatives et à agir en faveur de l’environnement. « Nous appelons à une action mondiale basée sur l'optimisme, la responsabilité partagée, l'engagement et la collaboration afin de garantir la survie de toutes les espèces partageant cette planète» disent-ils.