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Courrier des lecteurs - Nanie Ratsifandrihamanana - L'Express de Madagascar du 16 janvier : 2020 – le début d’une super décennie pour l’environnement ?
Bienvenue dans la décennie des Nations Unies de la restauration des écosystèmes, la décennie internationale de la science océanographique pour le développement durable, celle des Objectifs du Développement Durable, celle d’une nouvelle stratégie mondiale pour la biodiversité.
Une décennie qui commence après l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une île-continent – comme la nôtre et d’ailleurs pratiquement sous les mêmes latitudes – ravagée par les feux puis les inondations. Une décennie précédée par la plus grande mobilisation citoyenne mondiale pour le climat et la confirmation par la science – s’il le fallait encore – que la Terre va plutôt mal.
Que ce soit de bonnes ou de mauvaises nouvelles – jamais les questions environnementales n’auront été autant d’actualité ! La dernière en date est celle de la sortie du rapport sur les risques mondiaux du Forum Economique Mondial ce 15 janvier. Pour la première fois dans l’histoire du Forum et de ce rapport annuel, neuf sur les dix plus grands risques menaçant l’ordre mondial sont environnementaux ou étroitement liés à des problèmes environnementaux. Les conditions météorologiques extrêmes, l’échec des efforts pour lutter contre le changement climatique, les catastrophes naturelles, la perte de biodiversité et les désastres environnementaux causés par la population humaine sont les cinq risques les plus probables (du plus au moins probable dans cet ordre) ; alors que l’échec des efforts pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et les conditions météo extrêmes figurent parmi les cinq risques dont les impacts seront les plus sévères pour la société. Ont pris part à ce sondage plus de 1000 personnes parmi lesquels des dirigeants politiques, des responsables d’entreprises, des membres de la société civile et des jeunes influenceurs de tous les continents. Selon ce rapport, seule l’action collective, multisectorielle et multidisciplinaire pourra nous sortir de cette situation difficile.
L’environnement sera-t-il aussi la grande priorité de Madagascar en 2020, peut-être même pour cette nouvelle décennie ? Espérons que la volonté politique et l’engouement public pour la journée de reboisement du 19 janvier continuent et s’étendent à d’autres sujets comme le renforcement de la gestion des aires protégées ; le développement économique et social des communautés locales autour de ces aires protégées et leurs droits, rôles et responsabilités dans la gestion des ressources naturelles, la lutte contre la corruption et la criminalité environnementales ou encore comment tous ces grands chantiers annoncés dans les velirano tiendront compte de l’environnement. Une déclaration en ce sens avait d’ailleurs été soumise à M. le Président de la République suite à la conférence internationale sur la biodiversité qui s’est tenue en août dernier à Ivato. Sera-t-elle signée ?
Enfin, 2020, l’année où 196 pays négocieront un nouveau cadre mondial pour sauvegarder la vie sur Terre, sera-t-elle l’année où Madagascar agira sur la scène environnementale internationale comme un pays exemplaire gardien d’une biodiversité mondiale ? En ce début d’année, l’optimisme est de rigueur, espérons, espérons !
Que ce soit de bonnes ou de mauvaises nouvelles – jamais les questions environnementales n’auront été autant d’actualité ! La dernière en date est celle de la sortie du rapport sur les risques mondiaux du Forum Economique Mondial ce 15 janvier. Pour la première fois dans l’histoire du Forum et de ce rapport annuel, neuf sur les dix plus grands risques menaçant l’ordre mondial sont environnementaux ou étroitement liés à des problèmes environnementaux. Les conditions météorologiques extrêmes, l’échec des efforts pour lutter contre le changement climatique, les catastrophes naturelles, la perte de biodiversité et les désastres environnementaux causés par la population humaine sont les cinq risques les plus probables (du plus au moins probable dans cet ordre) ; alors que l’échec des efforts pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et les conditions météo extrêmes figurent parmi les cinq risques dont les impacts seront les plus sévères pour la société. Ont pris part à ce sondage plus de 1000 personnes parmi lesquels des dirigeants politiques, des responsables d’entreprises, des membres de la société civile et des jeunes influenceurs de tous les continents. Selon ce rapport, seule l’action collective, multisectorielle et multidisciplinaire pourra nous sortir de cette situation difficile.
L’environnement sera-t-il aussi la grande priorité de Madagascar en 2020, peut-être même pour cette nouvelle décennie ? Espérons que la volonté politique et l’engouement public pour la journée de reboisement du 19 janvier continuent et s’étendent à d’autres sujets comme le renforcement de la gestion des aires protégées ; le développement économique et social des communautés locales autour de ces aires protégées et leurs droits, rôles et responsabilités dans la gestion des ressources naturelles, la lutte contre la corruption et la criminalité environnementales ou encore comment tous ces grands chantiers annoncés dans les velirano tiendront compte de l’environnement. Une déclaration en ce sens avait d’ailleurs été soumise à M. le Président de la République suite à la conférence internationale sur la biodiversité qui s’est tenue en août dernier à Ivato. Sera-t-elle signée ?
Enfin, 2020, l’année où 196 pays négocieront un nouveau cadre mondial pour sauvegarder la vie sur Terre, sera-t-elle l’année où Madagascar agira sur la scène environnementale internationale comme un pays exemplaire gardien d’une biodiversité mondiale ? En ce début d’année, l’optimisme est de rigueur, espérons, espérons !