The WWF is run at a local level by the following offices...
Nos Nouvelles
Aires Protégées Marines de l'Océan Indien Occidental : Une coopération multi-bailleurs
La création d'un Réseau d'Aires Protégées Marines des pays de la Commission de l'Océan Indien (COI) est sur les rails de la concrétisation. La COI, regroupant les Comores, l'Ile Maurice, les Seychelles, la Réunion et Madagascar, a pris l’initiative de monter un tel réseau avec l’objectif de contribuer au maintien de la biodiversité et des ressources marines et côtières de l’éco-région de l’Océan Indien occidental, avec l'appui du WWF et de Conservation International.
Début 2006, vingt-six (26) aires protégées marines ont été créées par les pays membres de la COI mais la vision régionale a fait défaut dans ces initiatives certes louables. A ce constat s’ajoute l’insuffisance des capacités et des échanges d’expériences. Pourtant, nul n’ignore l’importance économique de ces aires protégées, sanctuaires d’une biodiversité souvent mal connue, mais aussi, véritable foyer de reproduction de ressources halieutiques qui assurent la survie de millions de personnes dans la région de l’Océan Indien, et à travers le monde.
L'identification d'un réseau d’espaces d’intérêt majeur pour la conservation de la biodiversité et des ressources marines et côtières constitue l'une des actions principales laquelle devrait aboutir à une stratégie régionale de conservation et de gestion de la biodiversité ainsi que des ressources naturelles.
L'initiative vise à créer une dynamique régionale de tous les acteurs autour de ce réseau, à appuyer et à renforcer la création de quelques Aires Protégées Marines, aux Comores, à Madagascar, à Maurice, aux Seychelles et la Réunion. En particulier à Madagascar, ce programme contribue directement à la mise en oeuvre de la "Vision Durban", c’est-à-dire le triplement de la superficie du réseau des Aires Protégées, à l'horizon 2008, pour porter la surface totale à six millions d’hectares, dont un million d’hectares d’Aires Protégées Marines.
Le financement cumulé de cette initiative s’élève à 1,944 million d’euros avec les contributions financières du FFEM (Fonds Français pour l'Environnement Mondial) pour 700 000 euros, signée en février 2006, du WWF pour 500 000 euros, de Conservation International 444 000 euros et du Ministère français des Affaires étrangères 300 000 euros. Le Bureau Régional du WWF à Madagascar et pour l'Océan Indien Occidental en est le maître d’œuvre et bénéficie de l'appui du WWF-France ainsi que du Réseau mondial du WWF.