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Le rapport "Planète vivante" du WWF révèle une baisse catastrophique de 69 % des populations d'animaux sauvages en quelques décennies
Les populations sauvages surveillées - mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons - ont connu une chute désastreuse de 69 % en moyenne depuis 1970, selon le Rapport Planète Vivante Living Planet Report (RPV) 2022 du WWF
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Les régions tropicales voient leurs populations d'animaux sauvages s'effondrer à un rythme effarant
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Les populations d'espèces d'eau douce ont subi une chute de 83 %.
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L'indice Planète Vivante du rapport montre qu'il n'y a pas de temps à perdre pour mettre en place une société respectueuse de la nature.
Le rapport met en lumière les sombres perspectives de l'état de la nature et avertit de toute urgence les gouvernements, les entreprises et le public de prendre des mesures transformatrices pour inverser la destruction de la biodiversité.
Avec son plus grand ensemble de données à ce jour, comprenant près de 32 000 populations de 5 230 espèces, l'Indice Planète Vivante (IPV), fourni dans le rapport par la ZSL (Zoological Society of London), montre que c'est dans les régions tropicales que les populations de vertébrés surveillés disparaissent à un rythme particulièrement effarant. Le WWF est extrêmement préoccupé par cette tendance, étant donné que ces zones géographiques comptent parmi les plus riches en biodiversité au monde. Les données de l'IPV révèlent en particulier qu'entre 1970 et 2018, les populations d'espèces sauvages surveillées en Amérique latine et dans la région des Caraïbes ont chuté de 94 % en moyenne.
En moins de quelques décennies, les populations d'eau douce observées ont chuté de 83 % en moyenne, ce qui représente le déclin le plus important de tous les groupes d'espèces. La perte d'habitat et les obstacles aux voies de migration sont responsables d'environ la moitié des menaces pesant sur les espèces de poissons migrateurs surveillées.
À Madagascar par exemple, le Microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae), le plus petit primate au monde et parmi les 25 primates les plus menacés du monde pourrait être "le premier primate qui va s’éteindre en ce 21e siècle”, selon Jonah Ratsimbazafy, président du Groupe d’études et de recherche sur les primates (Gerp). Cette aire protégée comme toutes les autres sont victimes de déforestation. Les chiffres en disent long : selon le Bureau National de Coordination REDD+ Madagascar : entre 2000 et 2019 (en moyenne environ 120.000 Ha par an de défrichement), et entre 2013 et 2018 (en 5 ans) : 424 244 ha ; soit environ 90 000 ha/an de forêts défrichées. (Rapport d’Analyse des moteurs de déforestation et de dégradation dans les écorégions des forêts humides de l’Est et des forêts sèches de l’Ouest de Madagascar).
Les dirigeants du monde entier se réuniront en décembre prochain à l'occasion de la 15e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB COP15), une occasion unique de rectifier le tir pour le bien des populations et de la planète. Le WWF plaide pour que les dirigeants s'engagent dans un accord de type "Accord de Paris" capable d'inverser la perte de biodiversité afin de garantir un monde respectueux de la nature d'ici 2030.
"Lors de la conférence COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en décembre, les dirigeants auront l'occasion de réinitialiser notre relation brisée avec le monde naturel et d'assurer un avenir plus sain et plus durable pour tous grâce à un accord mondial ambitieux sur la biodiversité, favorable à la nature", a déclaré le Dr Lambertini. "Face à la recrudescence de la crise de la nature, il est essentiel que cet accord donne lieu à des actions immédiates sur le terrain, notamment par la transformation des secteurs responsables de la perte de la nature et par un soutien financier aux pays en développement."
Le rapport LPR indique clairement qu'il ne sera pas possible d'assurer un avenir positif pour la nature sans reconnaître et respecter les droits, la gouvernance et le leadership en matière de conservation des peuples autochtones et des communautés locales du monde entier.
Le rapport fait valoir que l'intensification des efforts de conservation et de restauration, la production et la consommation plus durables de denrées alimentaires en particulier, et la décarbonisation rapide et profonde de tous les secteurs peuvent atténuer les deux crises. Les auteurs appellent les décideurs politiques à transformer les économies afin que les ressources naturelles soient correctement valorisées.
Suivez le lancement officiel du Rapport Planète Vivante à Madagascar sur le lien : https://bit.ly/3tX8b4q