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Tous ensemble contre la corruption et le trafic des espèces pour la conservation de la vie sauvage !

Le voyant est au rouge à l’échelle mondiale pour les espèces sauvages.

Les chiffres rapportés dans l’édition 2022 du rapport planète vivante, publié tous les deux ans par le WWF, sont bien représentatifs de l’état critique de la vie sauvage. Rien que pour les populations de faune vertébrée dans le monde, le rapport fait état d’une chute de 69% des populations surveillées entre 1970 et 2018.
 

Pour Madagascar, l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde avec 80% d’espèces endémiques de faune et de flore, 91% de reptiles et 80% de plantes que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, la situation est tout aussi alarmante. Toute la vie sauvage de notre île s’éteint à une vitesse fulgurante malgré le rôle essentiel qu’elle joue sur l’équilibre de la vie humaine. La pression des activités exercées par l’homme sur les espèces sauvages s’est intensifiée au fil des années, menant à la perte de leur habitat naturel et par conséquent à leur déclin.
 

Le trafic des espèces sauvages est l’une des principales menaces qui pèsent sur la biodiversité. Pour nous donner une idée, la tortue radiée (Astrochelys radiata) ou « Sokake » figure parmi les tortues terrestres ayant le plus été l’objet de trafic dans le pays et dans le monde. Cette espèce endémique rare est vendue librement au niveau national et exportée pour alimenter le marché de la domestication, de l’alimentation ou pour servir d’attraction dans les parcs animaliers. Beaucoup de familles Malagasy possèdent probablement une tortue radiée sans savoir que c’est un délit.  En effet, la domestication accrue des tortues radiées se fonde sur des croyances quant à leurs vertus thérapeutiques (notamment contre l’asthme) ou d’autres pouvoirs bénéfiques qui leur sont associés.