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Conservation de la nature, pensons impact.

Reboisement et restauration - mise en place d’aires protégées ou d’associations communautaires – renforcement de capacité des sociétés civiles – plaidoyer en faveur de lois – développement d’activités génératrices de revenus – sensibilisation …

font partie des activités créées dans le cadre de la conservation de la nature. Elles sont pensées pour être mesurable et impactant puisqu’ au rythme où la nature se dégrade, il faut des solutions qui marchent et qui sont visibles.

Nous connaissons les impacts du changement climatique sur la santé humaine, sur la résilience des aires protégées et des espèces animales, nous savons les impacts des activités humaines sur la nature. Pour adresser la perte de na nature, organisations non gouvernementales, gouvernements, sociétés civiles… se mobilisent pour protéger l’environnement depuis des décennies. Oui, la conservation de la nature est basée sur la science, elle est quantifiable et démontrable. Certes, les impacts de la conservation n’annulent pas les impacts négatifs de l’activité humaine sur la nature. Ceci démontre qu’il est temps de pousser les initiatives à grands impacts.

Parlons par exemple de restauration des paysages forestiers. WWF en est un des pionniers à Madagascar à travers son programme dans les forêts humides du paysage Fandriana-Marolambo. Les activités ont débuté en 2010 et grâce aux engagements des communautés et des autorités locales etc. Environ 500 hectares du paysage ont été restaurés activement durant les 13 années du projet.

Des initiatives de reboisement sont pensées et développées pour avoir des impacts positifs concrets, quantifiables sur la santé de la nature et l’amélioration des conditions de vie des communautés qui sont en cohérence avec le rythme vertigineux de dégradation de la nature.  Par exemple, dans les régions Menabe et Atsimo Andrefana, 17 000 hectares de forêts naturelles sont dédiés à la production durable de bois de chauffe. D’ici 2023, WWF entend reboiser dans ces deux régions 2 725 hectares de forêts pour la production de bois de chauffage, y compris les systèmes agroforestiers générant des revenus pour les communautés.
En termes d’impact pour le climat, les 4 millions d’hectares de Madagascar d’ici à 2030 devraient soutenir la séquestration de 0,14 Gigatonnes de gaz carbonique. Dans le cadre de l’AFR 100 (Initiative pour la restauration des paysages africains), Madagascar s’est engagé à restaurer 4 millions d’hectares d’ici 2030.

En termes d’initiatives à grands impacts, il est aussi important de relever les succès mondiaux dans le cadre du programme Save Our Mangroves Now qui est une alliance en faveur de la conservation des habitats de mangroves  dans l'océan Indien occidental et dans le monde entier. Madagascar y contribue  de par ses plus de 236, 000 hectares de mangroves (2019). Pour soutenir cet effort mondial, depuis 2007, dans les régions Menabe, Melaky et Diana, 50 000 ha de mangroves ont été protégés avec succès et plus de 19 millions de palétuviers ont été plantés entre 2009 et 2020. WWF et les communautés locales des régions Diana et Menabe ont réalisé plus de 128 hectares de reboisement de mangroves en 2020 malgré le contexte de pandémie et de restrictions sanitaires.
L’approche de la conservation inclusive du WWF implique les communautés. L’implication des communautés est essentielle pour les initiatives à grandes échelle mais pas suffisante pour renverser  le rythme de perte de la nature. Dans le cadre du programme Revenu pour la nature, par exemple, les communautés autour de l’aire protégée COMATSA ont été appuyées par différents partenaires dont WWF pour diversifier leur source de revenu, et en ce sens, améliorer leur bien-être. Grâce à une formation, puis le développement d’une filière gingembre, le revenu moyen par producteur formé est passé de 187 171 Ar en 2018, à  287 300 Ar en 2019  puis à  270 000 Ar en 2020 (Rapport annuel 2020 – WWF Madagascar). Ceci a aussi un impact sur les ressources naturelles de cette région car elles sont exploitées durablement, à noter que la principale source de revenu y est la filière vanille.

En somme, la raison d’être de la conservation est d’impacter positivement pour que notre nature survive, avec des initiatives durables qui parfois se construisent sur une longue période de travail. Nous pouvons maintenir nos sources d’espoirs pour une nature positive d'ici à 2030.