The WWF is run at a local level by the following offices...
- WWF Global
- Adria
- Argentina
- Armenia
- AsiaPacific
- Australia
- Austria
- Azerbaijan
- Belgium
- Bhutan
- Bolivia
- Borneo
- Brazil
- Bulgaria
- Cambodia
- Cameroon
- Canada
- Caucasus
- Central African Republic
- Central America
- Central Asia
- Chile
- China
- Colombia
- Croatia
- Democratic Republic of the Congo
- Denmark
- Ecuador
- European Policy Office
- Finland
Nos Nouvelles
Une clôture de la COP26 décevante, mais maintient une fenêtre ouverte pour les 1.5C
Les règles ont suffisamment évolué pour permettre le changement nécessaire à la mise en œuvre.
Les gouvernements devaient progresser dans la résolution de trois problèmes majeurs : un manque d'objectifs de réduction des émissions, un manque de règles pour réaliser et contrôler les progrès, et un manque de financement de l'action climatique nécessaire pour mettre le monde sur la voie d'un avenir plus sûr.
Manuel Pulgar-Vidal, WWF Global Lead on Climate and Energy, déclare "Nous devons reconnaître que des progrès ont été réalisés. Les pays ont maintenant de nouvelles possibilités de faire ce qu'ils savent devoir faire pour éviter une catastrophe climatique. Mais à moins qu'ils ne changent rapidement résolument vers la mise en œuvre et ne montrent des résultats substantiels, ils continueront à voir leur crédibilité remise en question."
La COP26 s'est achevée le 12 novembre avec des décisions faibles dans un certain nombre de domaines importants, notamment l'adaptation, les pertes et dommages et le financement du climat. Cependant, le texte contient d'importants éléments permettant aux pays d'accroître leurs ambitions climatiques à court terme et de mettre en œuvre des politiques climatiques contraignantes.
Cette COP marque pour la première fois que les subventions aux combustibles fossiles sont mentionnées dans un texte de décision approuvé, ainsi que la reconnaissance de la nécessité d'accélérer les investissements dans les énergies propres tout en assurant une transition juste. Le premier texte a été bien accueilli. Cependant, nous avons été profondément déçus par la dilution du texte sur le charbon, de la suppression à la réduction progressive, par un seul pays, l'Inde. Le WWF insiste sur le fait qu'un texte fort, des délais et des moyens de mise en œuvre sont nécessaires si nous voulons réaliser la transition nécessaire vers l'abandon de tous les combustibles fossiles. Les pays savent qu'il n'y aura pas de résolution de la crise climatique si nous ne voyons pas une décarbonisation poussée dans chaque secteur, des actions concrètes pour arrêter la perte de la nature, et une restauration à grande échelle.
Pulgar Vidal affirme : "L'appel à un renforcement à court terme des engagements climatiques d'ici 2022 est salué par le WWF. Nous sommes au cœur d'une urgence climatique, mais nous sommes toujours sur la voie d'un réchauffement bien supérieur à 2°C selon des analyses récentes. Un avenir qui sera catastrophique pour des millions de personnes et pour la nature. Les pays doivent collectivement atteindre une réduction de 50 % des émissions de CO2 d'ici à 2030 et mettre en œuvre ce mécanisme d'accélération en 2022, avec un objectif de 1,5°C en tête."
Il est important de noter que le texte final reconnaît le rôle essentiel de la nature dans la réalisation de l'objectif de 1,5°C. Un texte qui encourage les gouvernements à intégrer la nature dans leurs plans climatiques nationaux et établit un dialogue annuel sur les océans pour les mesures d'atténuation et d'adaptation basées sur les océans.
Pulgar-Vidal conclue : "La nature est vraiment arrivée à la COP26. Les dirigeants reconnaissent enfin que les actions visant à protéger et à restaurer la nature doivent être au cœur de notre réponse à la crise climatique, en tandem avec une transformation complète du système énergétique. La reconnaissance du rôle de la nature par la COP26 doit inciter tous les pays à accroître la contribution de la nature dans leurs plans climatiques nationaux."
Le WWF souligne la contribution des solutions basées sur la nature pour accroître la résilience des plus vulnérables et atteindre les Objectifs de Développement Durable. Tout cela doit se faire avec les gardiens de la nature au niveau local, en particulier les populations autochtones et les communautés locales, au premier plan de cet agenda. Le concept de solutions basées sur la nature a été retiré du texte final à Glasgow et doit être repris lors de la COP27 à Sharm El Sheikh.
Le texte reconnaît également le rôle que le Marrakesh Partnership for Global Climate Action a joué dans l'impulsion donnée à une action climatique accrue par les acteurs non étatiques (villes, gouvernements infranationaux, institutions financières et entreprises) qui ont montré que cela était non seulement possible, mais souhaitable. Un autre élément qui est apparu clairement cette semaine est la demande de crédibilité des citoyens, avec le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, qui a créé un groupe d'experts de haut niveau pour clarifier les déclarations de réduction d'émissions des entreprises. Le WWF est convaincu que tous les engagements en matière de climat doivent respecter cinq principes fondamentaux : des réductions absolues réelles des émissions de gaz à effet de serre ; des objectifs fondés sur des données scientifiques et couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur ; l'adoption d'une approche fondée sur les droits et, enfin, être soumis au contrôle, notification et vérification.
"Maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5°C est encore possible, à condition de poursuivre sur cette lancée et d'intensifier la réponse mondiale à la crise climatique. Mais la fenêtre se referme rapidement, il est donc temps que les dirigeants mondiaux tiennent toutes leurs promesses pour garantir l'avenir que nous voulons et méritons tous".
Tanya Steele, Chief Executive at WWF-UK, a déclaré : "Ce sommet a vu l'objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C devenir l'étoile polaire qui nous guide tous, mais une voie claire est loin d'être certaine, et nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir".
"Nous sommes encouragés par la reconnaissance du fait que la nature doit faire partie intégrante de la lutte contre la crise climatique et par les engagements pris pour réduire les subventions aux combustibles fossiles. Le fait de demander aux pays de mettre leurs engagements climatiques en conformité avec l'accord de Paris d'ici la fin de l'année prochaine constitue également un pas modeste mais significatif. Il nous faut maintenant des réductions rapides, profondes et permanentes des émissions, ainsi qu'un soutien aux pays vulnérables confrontés aux impacts climatiques actuels et futurs.”
"Glasgow est la ligne de départ et non l'arrivée. La présidence britannique doit continuer à veiller à ce que chaque promesse climatique soit tenue."
