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Des jeunes activistes révèlent leurs visions

Protéger la nature et l’environnement est un engagement « inter-générationnel » qui mobilise aussi les jeunes d’aujourd’hui. À 23 jours de la célébration de « Une heure pour la Terre », des jeunes activistes environnementaux malagasy expriment leurs visions pour Madagascar et la nature pour les années à venir.

RAJAOBELISON Mbolatiana Famenontsoa, 24 ans, de Éco- féminisme

Mon souhait c’est « un Madagascar propre », et que les déchets ne représentent plus un problème pour nous mais plutôt une source de revenus.  Je fais appel à tous les Malagasy de prendre des responsabilités pour la protection de l’environnement en commençant par adopter des éco-gestes. Je vous invite par exemple à limiter la production des déchets (consommer moins de sachets, moins de plastique, etc.).
 

RAKOTOMALALA Sanda Anjara, 24 ans, de Malagasy Youth Biodiversity Network

D’ici 5 ans, Madagascar aura enfin adopté un changement radical et commence à l’appliquer pour son approche du développement durable en harmonisant tous les secteurs et en intégrant le local. Pour l’environnement, l’équité intergénérationnelle est respectée et réalisée dans la gouvernance environnementale.  Afin d’y arriver, il est nécessaire de mobiliser des fonds pour renforcer les capacités des jeunes ainsi que la mise en place de programmes ou mécanismes d’intégration des jeunes dans les processus de prise de décision et de mise en œuvre de la gouvernance environnementale.
 

ADIHANY Ismael, 30 ans, de l’Association des jeunes de Menabe Issus de l’Université

Je suis un peu pessimiste vis-à-vis de l’avenir. Par contre, la politique de l’Etat pour reverdir Madagascar en bois ou en mangroves me donne un nouvel espoir pour l’environnement. Je suis confiant que par cette politique, nous allons vivre dans un environnement plus sain. 
 

RAHELIARISOA Niaina Finaritra Nambinintsoa, 19 ans, de Climates

Je souhaite une amélioration sur le domaine de l’enseignement afin d’éviter le surnombre de jeunes diplômés mais sans emploi.  Ainsi, l’Etat doit intégrer les jeunes ou associations des jeunes dans les prises de décisions pour le développement du pays, surtout pour l’environnement. En espérant que les efforts de reboisement et les différents projets de recyclage des déchets contribuent à la lutte contre le changement climatique. 
 

ANDRIAMIALINAVALONA Sarah Anjaratina, 23 ans, OP500

Je dirai que Madagascar sera un « safe place » où l’ensemble de la société se sentira responsable de ses devoirs envers la Nation et l’environnement. Sur le domaine de l’environnement, après 5 ans, cinq millions d’arbres environ, ou plus, seront plantés dans les régions les plus arides de Madagascar. Il faudra suivre le développement des jeunes plantules.
 

RAKOTONJANAHARY Billy Melkiad, 24 ans, du Réseau Climat Océan Indien et Tsy Hananan- droa ny tany 

S’il n’y a pas de changement au niveau du système de gouvernance pour éradiquer la corruption, la mauvaise gestion des ressources financières et naturelles, nous retomberons encore dans un gouffre plus profond. Et l’environnement sera encore plus catastrophique qu'en ce moment étant donné que nos espèces, nos faunes et flores endémiques disparaissent avec un rythme très élevé. Pour moi, l'Etat doit intervenir pour appuyer les actions menées par les citoyens à travers les associations. Et surtout, il doit veiller à ce que les jeunes soient intégrés dans le processus de prises de décision concernant la protection de l’environnement.