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Nos Nouvelles
Les jeunes du Consortium des jeunes Mahery (CJM) soutiennent la restauration des mangroves de la région Menabe.
La conservation est l’affaire de tous. Notre impact sur la nature et le peuple résulte d’un effort collectif où se joignent expertise, volonté et engagement commun, vers une gestion plus durable des ressources naturelles.
La contribution des jeunes à la conservation représente une part prépondérante dans notre avancée vers une nature positive d’ici 2030.
WWF collabore et appuie les jeunes depuis maintenant une trentaine d’années. Le Consortium des Jeunes Mahery figure parmi les nombreuses associations de jeunes qui sont particulièrement actives dans le paysage Manambolo-Tsiribihina. Fondé en 2015 par un groupe de jeunes volontaires, le Consortium des Jeunes Mahery s’est fixé pour objectif de déployer des efforts communs pour la gestion durable des ressources naturelles. Le consortium compte actuellement 11 associations telles que les scouts, Liberty 32, la Croix Rouge Malagasy, des associations d’étudiants,) et 350 individus membres. Au cours de ses dix années d’existence, le Consortium des Jeunes Mahery a été particulièrement actif en restaurant 280 hectares de surfaces de mangroves et 60 hectares de forêts sèches.
Le consortium gère un éventail d’activités, priorisant la restauration des forêts de mangroves, mais également le reboisement, le plaidoyer, la sensibilisation et la formation des communautés locales sur la gestion durable des ressources naturelles. Désireux d’apporter leur part de changement en faveur de la nature dans les prises de décision, ils comptent exploiter davantage leur capacité en matière de plaidoyer.
Les jeunes du consortium maintiennent leur engagement et poursuivent leurs ambitions pour la préservation du capital naturel de Madagascar.
« Je suis un scout et notre stratégie pour l’environnement coïncide justement avec la stratégie et les objectifs du consortium. Nous nous devons d’apporter un changement à notre environnement qui ne cesse de se dégrader. Cette urgence du changement et mon amour pour la nature me motive à encourager les autres jeunes à prendre leurs responsabilités. Un changement que j’aurais aimé voir, c’est au niveau de la mentalité de la population et des aspects de la culture malgache qui nuisent à la nature. Je constate que les communautés locales prennent progressivement conscience des dégradations sur l’environnement et commencent à s’engager dans sa restauration. »
VONINAHITSY Jaonarivelo, Leader scout et membre du conseil d’administration du Consortium des Jeunes Mahery
« En tant que jeune et étudiante dans le domaine de l’environnement, je me suis engagé au sein du Consortium des Jeunes Mahery pour contribuer du mieux que je peux à la protection de l’environnement. Depuis mon adhésion, j’ai constaté que la population devient de plus en plus motivée à reboiser grâce aux nombreuses sensibilisations. Auparavant, je n’avais pas connaissance de tout le protocole à suivre pour un reboisement, mais une fois que j’ai rejoint le consortium, j’ai pu en apprendre davantage. L’un des changements majeurs est que les gens savent maintenant que la mise en terre des plants ne se fait pas n’importe comment. J’aimerais aussi que les entreprises soient sensibilisées au reboisement pour qu’ils prennent conscience de l’importance de la nature. Nous ne resterons pas éternellement jeunes. Aussi, pour assurer l’avenir de nos enfants, j’encourage chacun, non seulement à planter des arbres mais aussi à protéger tout ce qui nous entoure et à adopter des écogestes à la maison. »
RAZOELIARISOA Santatriniaina Erica, Étudiante et membre du Consortium des Jeunes Mahery
« J’étudie la biodiversité terrestre à l’Institut Halieutique et des Sciences Marines et j’aime tout ce qui se rapporte à la nature. Je voulais m’engager à protéger la nature et c’est ainsi que j’ai rejoint le consortium. Je me rappelle du reboisement effectué à Manamby et pour lequel nous avions fait un suivi. Grâce à cela, nous avons pu voir la croissance des plants et d’y remédier si nécessaire. Pour moi, ça a été un changement important puisqu’auparavant il n’y a jamais eu de suivi. Il faudrait mettre en place un suivi régulier pour chaque activité de restauration des mangroves et des forêts sèches. Il faut sensibiliser et informer les jeunes sur les bénéfices apportés par la nature et la nécessité de ne pas la détruire. Par exemple, le geste simple de ne pas jeter d’ordures sur la plage. Continuer également à sensibiliser sur la protection des forêts car dans le Menabe Antimena notamment, on ne trouve pratiquement plus de Katrafay à cause de la dégradation des forêts. »
RASOAMANANJARA Leonna, Étudiante et membre du Consortium des Jeunes Mahery
« La nature se dégrade de plus en plus. Cela va causer un déséquilibre écologique et à terme, aura un impact considérable sur la vie humaine. Nous faisons des sensibilisations auprès des jeunes et des adultes sur les actions pour la préservation de l’environnement, par exemple ne pas couper les arbres, comme le dit une chanson : « Celui qui coupe un arbre en replantera dix ». Le changement que je souhaiterais voir, c’est que Madagascar redevienne une île verte. Cela nécessite beaucoup d’activités et appelle à l’engagement de tous les citoyens. Nous les jeunes, devons participer au reboisement, sensibiliser nos concitoyens où nous nous trouvons, être un modèle, et aider à préserver la nature car c’est le garant de notre avenir. »
FETY Peletier Désir, Étudiant, membre de l’association des étudiants de technologie du Menabe et Secrétaire du Consortium des Jeunes Mahery
« Durant une descente à Kimony, nous avons constaté que les bois de mangroves ont été en grande majorité coupés par les habitants à des fins énergétiques ou à la vente pour assurer leur subsistance. Nous en avons profité pour sensibiliser ces communautés sur la nécessité de ne pas couper les forêts de mangroves, le rôle de la nature sur la biodiversité et le climat. Cette sensibilisation a porté ses fruits car de nombreuses personnes ont décidé de participer au reboisement, ce qui a contribué à la réduction de la déforestation. Toutefois, nous avons remarqué que des saletés s’amassaient dans l’un des sites de reboisement à Kimony. Cela dérangeait et démotivait ceux qui plantaient les mangroves. Des sensibilisations ont été conduites en ce sens et des toilettes ont été installées pour dissuader les populations de pratiquer la défécation à l’air libre dans le site. Ils ont ainsi abandonné leurs mauvaises pratiques tout en s’engageant pour le reboisement. J’encourage les jeunes à se motiver pour la restauration des mangroves pour notre bien-être et celle de la nature. »
NOMENJANAHARY Solo Hery Tina, Présidente des jeunes de la Croix Rouge Malagasy
WWF collabore et appuie les jeunes depuis maintenant une trentaine d’années. Le Consortium des Jeunes Mahery figure parmi les nombreuses associations de jeunes qui sont particulièrement actives dans le paysage Manambolo-Tsiribihina. Fondé en 2015 par un groupe de jeunes volontaires, le Consortium des Jeunes Mahery s’est fixé pour objectif de déployer des efforts communs pour la gestion durable des ressources naturelles. Le consortium compte actuellement 11 associations telles que les scouts, Liberty 32, la Croix Rouge Malagasy, des associations d’étudiants,) et 350 individus membres. Au cours de ses dix années d’existence, le Consortium des Jeunes Mahery a été particulièrement actif en restaurant 280 hectares de surfaces de mangroves et 60 hectares de forêts sèches.
Le consortium gère un éventail d’activités, priorisant la restauration des forêts de mangroves, mais également le reboisement, le plaidoyer, la sensibilisation et la formation des communautés locales sur la gestion durable des ressources naturelles. Désireux d’apporter leur part de changement en faveur de la nature dans les prises de décision, ils comptent exploiter davantage leur capacité en matière de plaidoyer.
Les jeunes du consortium maintiennent leur engagement et poursuivent leurs ambitions pour la préservation du capital naturel de Madagascar.
« Je suis un scout et notre stratégie pour l’environnement coïncide justement avec la stratégie et les objectifs du consortium. Nous nous devons d’apporter un changement à notre environnement qui ne cesse de se dégrader. Cette urgence du changement et mon amour pour la nature me motive à encourager les autres jeunes à prendre leurs responsabilités. Un changement que j’aurais aimé voir, c’est au niveau de la mentalité de la population et des aspects de la culture malgache qui nuisent à la nature. Je constate que les communautés locales prennent progressivement conscience des dégradations sur l’environnement et commencent à s’engager dans sa restauration. »
VONINAHITSY Jaonarivelo, Leader scout et membre du conseil d’administration du Consortium des Jeunes Mahery
« En tant que jeune et étudiante dans le domaine de l’environnement, je me suis engagé au sein du Consortium des Jeunes Mahery pour contribuer du mieux que je peux à la protection de l’environnement. Depuis mon adhésion, j’ai constaté que la population devient de plus en plus motivée à reboiser grâce aux nombreuses sensibilisations. Auparavant, je n’avais pas connaissance de tout le protocole à suivre pour un reboisement, mais une fois que j’ai rejoint le consortium, j’ai pu en apprendre davantage. L’un des changements majeurs est que les gens savent maintenant que la mise en terre des plants ne se fait pas n’importe comment. J’aimerais aussi que les entreprises soient sensibilisées au reboisement pour qu’ils prennent conscience de l’importance de la nature. Nous ne resterons pas éternellement jeunes. Aussi, pour assurer l’avenir de nos enfants, j’encourage chacun, non seulement à planter des arbres mais aussi à protéger tout ce qui nous entoure et à adopter des écogestes à la maison. »
RAZOELIARISOA Santatriniaina Erica, Étudiante et membre du Consortium des Jeunes Mahery
« J’étudie la biodiversité terrestre à l’Institut Halieutique et des Sciences Marines et j’aime tout ce qui se rapporte à la nature. Je voulais m’engager à protéger la nature et c’est ainsi que j’ai rejoint le consortium. Je me rappelle du reboisement effectué à Manamby et pour lequel nous avions fait un suivi. Grâce à cela, nous avons pu voir la croissance des plants et d’y remédier si nécessaire. Pour moi, ça a été un changement important puisqu’auparavant il n’y a jamais eu de suivi. Il faudrait mettre en place un suivi régulier pour chaque activité de restauration des mangroves et des forêts sèches. Il faut sensibiliser et informer les jeunes sur les bénéfices apportés par la nature et la nécessité de ne pas la détruire. Par exemple, le geste simple de ne pas jeter d’ordures sur la plage. Continuer également à sensibiliser sur la protection des forêts car dans le Menabe Antimena notamment, on ne trouve pratiquement plus de Katrafay à cause de la dégradation des forêts. »
RASOAMANANJARA Leonna, Étudiante et membre du Consortium des Jeunes Mahery
« La nature se dégrade de plus en plus. Cela va causer un déséquilibre écologique et à terme, aura un impact considérable sur la vie humaine. Nous faisons des sensibilisations auprès des jeunes et des adultes sur les actions pour la préservation de l’environnement, par exemple ne pas couper les arbres, comme le dit une chanson : « Celui qui coupe un arbre en replantera dix ». Le changement que je souhaiterais voir, c’est que Madagascar redevienne une île verte. Cela nécessite beaucoup d’activités et appelle à l’engagement de tous les citoyens. Nous les jeunes, devons participer au reboisement, sensibiliser nos concitoyens où nous nous trouvons, être un modèle, et aider à préserver la nature car c’est le garant de notre avenir. »
FETY Peletier Désir, Étudiant, membre de l’association des étudiants de technologie du Menabe et Secrétaire du Consortium des Jeunes Mahery
« Durant une descente à Kimony, nous avons constaté que les bois de mangroves ont été en grande majorité coupés par les habitants à des fins énergétiques ou à la vente pour assurer leur subsistance. Nous en avons profité pour sensibiliser ces communautés sur la nécessité de ne pas couper les forêts de mangroves, le rôle de la nature sur la biodiversité et le climat. Cette sensibilisation a porté ses fruits car de nombreuses personnes ont décidé de participer au reboisement, ce qui a contribué à la réduction de la déforestation. Toutefois, nous avons remarqué que des saletés s’amassaient dans l’un des sites de reboisement à Kimony. Cela dérangeait et démotivait ceux qui plantaient les mangroves. Des sensibilisations ont été conduites en ce sens et des toilettes ont été installées pour dissuader les populations de pratiquer la défécation à l’air libre dans le site. Ils ont ainsi abandonné leurs mauvaises pratiques tout en s’engageant pour le reboisement. J’encourage les jeunes à se motiver pour la restauration des mangroves pour notre bien-être et celle de la nature. »
NOMENJANAHARY Solo Hery Tina, Présidente des jeunes de la Croix Rouge Malagasy
