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Nos Nouvelles
Les femmes aux commandes du développement communautaire d’Antsohimbondrona, dans la Baie d’Ambaro
Deux figures inspirantes pour porter la voix des femmes
Alima est mère célibataire et est engagée dans l’organisation communautaire d’Antsohimbondrona depuis maintenant neuf ans pour apporter son soutien au développement de son village. Dans son rôle de Paysan Relais au sein du Groupe d’Épargne Communautaire (GEC) du village, Alima assure la formation en gestion financière des membres afin de créer des sources de revenus pour la communauté, et ainsi réduire leur dépendance aux ressources naturelles. « J’apprends à mes pairs à épargner et à gérer efficacement leurs finances » a-t-elle confié.
Avec son autre casquette de patrouilleuse communautaire, Alima est chargée de déceler les cas d’exploitation illégale des ressources dans les mangroves telles que les vols de crabes et de crevettes, en particulier durant la période de fermeture et suivant la maturité des crustacés. « J’ai remarqué qu’auparavant, on trouvait facilement des crabes dans les mangroves et on en consommait beaucoup. Mais actuellement, la zone devient de plus en plus exposée à diverses exploitations. Des gens arrivent avec des engins de pêche pour collecter les crabes, même les juvéniles qui sont encore en phase de croissance. Il fallait des personnes engagées et motivées pour continuer à protéger nos ressources halieutiques » poursuit-elle. Consciente de la nécessité de son engagement envers la nature et sa communauté, c’est sans hésitation qu’elle a pris l’initiative de participer aux efforts de conservation des mangroves. Son implication lui a apporté de nombreux avantages : « J’ai beaucoup appris grâce aux nombreux échanges et formations dont j’ai bénéficié en tant que membre de l’organisation communautaire. J’essaye d’appliquer dans ma vie quotidienne toutes les connaissances que j’ai pu acquérir. Maintenant, je sais gérer mes finances, j’arrive à épargner tout en percevant des intérêts, et à dépenser à bon escient. Je sensibilise et j’encourage les femmes à préserver nos ressources naturelles car ce n’est pas uniquement la responsabilité des hommes. »
Soatombo, une autre de ces leaders féminins engagées, est mère célibataire de cinq enfants. Elle cultive du maïs, du riz et du coton pour subvenir aux besoins de son foyer. Ayant rejoint l’organisation communautaire d’Antsohimbondrona en 2018, Soatombo participe activement à la restauration des mangroves. Pour elle, la participation des femmes aux actions de conservation est essentielle : « Je veux protéger notre patrimoine naturel pour préserver l’avenir des futures générations. Moi par exemple, je ne suis pas patrouilleur mais je n’ai pas peur d’intercepter toute personne qui commet un délit à l’intérieur de nos mangroves. Je souhaiterais que d’autres personnes participent à la restauration. D’ailleurs pas plus tard que ce matin, j’ai encouragé une des femmes de la communauté à nous rejoindre pour la sauvegarde de nos écosystèmes. »