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COP25 - Un rendez-vous critique pour sauver la nature et le climat

La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) est un traité global qui cadre les efforts des gouvernements du monde pour faire face au défi posé par les changements climatiques.

Cette convention-cadre a été adoptée au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et est entrée en vigueur en 1994. Madagascar est signataire de cette convention. Depuis lundi et jusqu’au 13 décembre, la vingt-cinquième conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP25, se tient à Madrid, en Espagne.
 
Antonio Gutierrez, secrétaire général de l’ONU, a annoncé que désormais, le changement climatique n’est plus un problème à long terme. Le monde est déjà confronté à une crise climatique. « Le point de non-retour n’est plus loin à l’horizon, il est en vue et se rapproche de nous à toute vitesse », a-t-il souligné dimanche.  Très concrètement, Les gouvernements doivent mettre à jour leurs stratégies et leurs plans nationaux, avec des engagements plus forts à la COP25 pour limiter le réchauffement de la Terre et arrêter la perte des écosystèmes naturels et des espèces, surtout en faveur des pays comme Madagascar, qui figure parmi les plus vulnérables au monde.
 
D’abord, la nature doit être reconnue comme une solution de la crise climatique - et bien sûr, elle est extrêmement vulnérable dans un monde qui se réchauffe. Il est essentiel que les gouvernements multiplient les solutions basées sur la nature dans leurs stratégies climatiques nationales afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de protéger la nature. "
 
Pour réduire le gap entre les ambitions formulées et la réalité actuelle, le WWF s’attend au renforcement des Contributions Déterminées au niveau National. Réduire ce gap se fait aussi en mobilisant l’action urgente, pas seulement des acteurs étatiques, mais aussi les acteurs non étatiques : les villes, les entreprises, le secteur financier, les investisseurs, la société civile, les médias, la jeunesse …
Aussi, il faut renforcer la réponse conjointe ou multilatérale à la crise climatique, en particulier pour l’Afrique. Ce que les africains demandent est le renforcement de l’adaptation dans cadre de l’accord de Paris, et le renforcement de la capacité à faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux changements climatiques en Afrique.
 
Enfin, la mobilisation de ressources financières pour faire face à l’urgence climatique est essentielle, pour que les ressources soient à la hauteur des ambitions annoncées.