The WWF is run at a local level by the following offices...
- WWF Global
- Adria
- Argentina
- Armenia
- AsiaPacific
- Australia
- Austria
- Azerbaijan
- Belgium
- Bhutan
- Bolivia
- Borneo
- Brazil
- Bulgaria
- Cambodia
- Cameroon
- Canada
- Caucasus
- Central African Republic
- Central America
- Chile
- China
- Colombia
- Croatia
- Democratic Republic of the Congo
- Denmark
- Ecuador
- European Policy Office
- Finland
Nos Nouvelles
5 points sur les conséquences du changement climatique sur les aires protégées.
1/ Qu’est-ce que le changement climatique et comment se manifeste-t-il?
La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) définit les changements climatiques comme des « changements qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine ». Le gaz carbonique issu de l’activité humaine vient s’ajouter à l’altération naturelle de l’atmosphère. En effet, le climat continuerait de changer même si la composition de l’atmosphère se maintenait.
2/ Comment le changement climatique affecte les aires protégées ?
Le changement climatique affecte directement les espèces et les écosystèmes et les empêchent de fournir correctement les services écologiques (pollinisation, fourniture d’eau, enrichissement du sol, protection contre l’érosion, abris pour les espèces sauvages etc…). Et indirectement, le changement climatique affecte les aires protégées en exacerbant des pressions humaines. À cause de la sécheresse par exemple, la culture et l’élevage sont plus difficiles dans certains endroits, ce qui pousse les populations à exploiter directement les forêts. Pourtant, si les aires protégées perdent leur biodiversité, elles sont incapables de jouer leurs rôles : stockage de carbone pour limiter les effets du changement climatique, habitat d’espèces, barrière contre les catastrophes naturelles ...
3/ Vulnérabilité au changement climatique des aires protégées de Madagascar
La vulnérabilité au changement climatique est définie par trois facteurs : l’exposition au changement climatique (sécheresse, décalage des saisons, pluies insuffisantes, cyclones); la sensibilité au changement climatique à cette exposition (déplacement de certaines espèces, assèchement des sources d’eau, …), et la capacité d’adaptation. Dans un rapport en 2019, le WWF observe que 53% des aires protégées terrestres de Madagascar sont très vulnérables au changement climatique et 47% y sont vulnérables.
4/ L’adaptation comme solution
Pour atténuer le changement climatique, WWF préconise des solutions qui renforcent la capacité de la nature et des communautés avoisinantes aux aires protégées à s’adapter face aux effets du changement climatique. Pour que la nature puisse s’adapter au changement climatique, il faut qu’elle soit en bonne santé. Cela implique une meilleure gestion de l’aire protégée, une conservation renforcée et un contrôle plus efficace et strict. Tout cela demande des ressources appropriées et suffisantes, en termes de financement, de personnes et de moyens de gestion. Renforcer la résilience des personnes vivant aux alentours des aires protégées implique l’amélioration et la diversification de leurs sources de revenus à travers des filières économiques pérennes. Il faut aussi s’assurer que ces revenus soient durables pour leur permettre de ne plus dépendre exclusivement des ressources dans les aires protégées.
5/ Que pouvons-nous faire ?
« Nous devons reconnaître que nous vivons déjà les manifestations du changement climatique » affirme Tiana Ramahaleo, Directeur de la conservation du WWF. En effet, l'année 2019 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée après 2016, selon l'Organisation Météorologique Mondiale. Les pressions sur les forêts, qui exacerbent les effets du changement climatique, font qu’aujourd’hui 31% des espèces de lémuriens de Madagascar sont en danger critique d’extinction selon l’UICN. « Reconnaissons que la meilleure façon pour notre biodiversité unique de perdurer face au changement climatique est de la maintenir intacte » conclut Tiana Ramahaleo.
Rejoignons l'action mondiale permettant à tous les citoyens de signer une pétition en ligne, appelant nos dirigeants à s'engager pour des actions concrètes afin d'inverser la dégradation de la nature. Informons-nous des dernières nouvelles sur le changement climatique et engageons-nous au côté des jeunes activistes climatiques du Réseau Climat Océan Indien (RCOI) ou de Climates.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) définit les changements climatiques comme des « changements qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine ». Le gaz carbonique issu de l’activité humaine vient s’ajouter à l’altération naturelle de l’atmosphère. En effet, le climat continuerait de changer même si la composition de l’atmosphère se maintenait.
2/ Comment le changement climatique affecte les aires protégées ?
Le changement climatique affecte directement les espèces et les écosystèmes et les empêchent de fournir correctement les services écologiques (pollinisation, fourniture d’eau, enrichissement du sol, protection contre l’érosion, abris pour les espèces sauvages etc…). Et indirectement, le changement climatique affecte les aires protégées en exacerbant des pressions humaines. À cause de la sécheresse par exemple, la culture et l’élevage sont plus difficiles dans certains endroits, ce qui pousse les populations à exploiter directement les forêts. Pourtant, si les aires protégées perdent leur biodiversité, elles sont incapables de jouer leurs rôles : stockage de carbone pour limiter les effets du changement climatique, habitat d’espèces, barrière contre les catastrophes naturelles ...
3/ Vulnérabilité au changement climatique des aires protégées de Madagascar
La vulnérabilité au changement climatique est définie par trois facteurs : l’exposition au changement climatique (sécheresse, décalage des saisons, pluies insuffisantes, cyclones); la sensibilité au changement climatique à cette exposition (déplacement de certaines espèces, assèchement des sources d’eau, …), et la capacité d’adaptation. Dans un rapport en 2019, le WWF observe que 53% des aires protégées terrestres de Madagascar sont très vulnérables au changement climatique et 47% y sont vulnérables.
4/ L’adaptation comme solution
Pour atténuer le changement climatique, WWF préconise des solutions qui renforcent la capacité de la nature et des communautés avoisinantes aux aires protégées à s’adapter face aux effets du changement climatique. Pour que la nature puisse s’adapter au changement climatique, il faut qu’elle soit en bonne santé. Cela implique une meilleure gestion de l’aire protégée, une conservation renforcée et un contrôle plus efficace et strict. Tout cela demande des ressources appropriées et suffisantes, en termes de financement, de personnes et de moyens de gestion. Renforcer la résilience des personnes vivant aux alentours des aires protégées implique l’amélioration et la diversification de leurs sources de revenus à travers des filières économiques pérennes. Il faut aussi s’assurer que ces revenus soient durables pour leur permettre de ne plus dépendre exclusivement des ressources dans les aires protégées.
5/ Que pouvons-nous faire ?
« Nous devons reconnaître que nous vivons déjà les manifestations du changement climatique » affirme Tiana Ramahaleo, Directeur de la conservation du WWF. En effet, l'année 2019 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée après 2016, selon l'Organisation Météorologique Mondiale. Les pressions sur les forêts, qui exacerbent les effets du changement climatique, font qu’aujourd’hui 31% des espèces de lémuriens de Madagascar sont en danger critique d’extinction selon l’UICN. « Reconnaissons que la meilleure façon pour notre biodiversité unique de perdurer face au changement climatique est de la maintenir intacte » conclut Tiana Ramahaleo.
Rejoignons l'action mondiale permettant à tous les citoyens de signer une pétition en ligne, appelant nos dirigeants à s'engager pour des actions concrètes afin d'inverser la dégradation de la nature. Informons-nous des dernières nouvelles sur le changement climatique et engageons-nous au côté des jeunes activistes climatiques du Réseau Climat Océan Indien (RCOI) ou de Climates.