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Nos Nouvelles

Pour la nature, pour les humains

Ce 5 juin fut une énième célébration de la journée mondiale de l’environnement ; depuis 1974, nous célébrons ce jour en véhiculant des messages environnementaux forts.

Le fait est qu’en cette année 2022 :
  •  Nous apprenons encore que des braconniers de la région SAVA ont chassé, empoisonné, tué plus d’une quarantaine de lémuriens.
  • Une épidémie de la variole du singe est suivie de près par l’OMS depuis le début de l’année 2022 et aujourd’hui, elle recense plus de 1400 cas dont la plupart en Afrique. La variole du singe est une zoonose, dont le virus se transmet à l’être humain à partir d’animaux sauvages, rongeurs ou primates. La propagation est ensuite interhumaine. Nous connaissons les causes principales d’une zoonose et ses conséquences : l’être humain est trop en contact avec le monde sauvage et consomme des animaux sauvages. Nous ne sommes pas encore tirés d’affaire du Covid19 qu’il faut encore s’inquiéter d’une nouvelle zoonose. Heureusement, pour l’instant, les différentes informations écartent le risque de pandémie.
Tout ceci se produit au moment où le monde entier ne cesse de dire que c’est notre dernière chance d’inverser la perte de la biodiversité ; les scientifiques ne cessent d’influencer les grandes décisions mondiales que nous vivons une urgence climatique, et que ses conséquences seront irréversibles si nous n’agissons pas maintenant. Peut-être, les humains ne savent pas encore que la perte de la nature entraîne la perte de l’être humain ? 
 
Voici des raisons pour lesquelles nous ne pourrons pas vivre sans la nature :
  • Pas de nature, pas d’eau : l’eau que nous buvons est une ressource qui se renouvelle grâce à la présence des forêts, des zones humides présentes un peu partout, grâce à un climat favorable, stabilisé – toujours par les forêts, si ces derniers disparaissent, nous n’aurons plus d’eau.
  • Pas de nature, pas de nourriture : notre nourriture provient de la faune et de la flore fournis gratuitement par la nature - les arbres fruitiers, la viande, l’agriculture …
  • Pas de nature, pas de vie humaine : l’air que nous respirons, avec la vitesse de réchauffement de la planète, avec la pollution qui ne cesse d’augmenter, avec les émissions de gaz à effet de serre, industriels ou ménagers - deviendra toxique – et irrespirable.
  • Pas de nature, pas de développement : les êtres humains investissent beaucoup la nature par la transformation de ressources naturelles, par la production de biens, par la création d’emplois dont la nature est au centre …
Bref, nous dépendons de la nature, nous en avons besoin pour vivre, alors, il faut être conscient que ces sensibilisations à la protection de la nature, sont aussi et surtout une sensibilisation à la protection de la vie humaine.

Ce 2 et 3 juin, les dirigeants de la planète se sont retrouvés  à Stockholm pour un sommet marquant le 50e anniversaire de la première Conférence des Nations unies sur l'environnement; sur place, le secrétaire général des Nations-unis Antonio Guterres réitère l’existence et fait un appel à l’action face à une « triple crise planétaire » causée par l'urgence climatique – la perte de biodiversité – et la pollution et les déchets. Plus tard, nous attendons la COP 27, conférence des parties sur le changement climatique en novembre 2022, la conférence sur la diversité biologique (COP 15 CBD) cette année également ; ces évènements devraient être une occasion de rappeler à nous, être humain que ces actions ne sont pas que dédiées à la nature, mais qu’elles sont utiles pour notre vie … peut-être, la bonne stratégie à adopter est de véhiculer que c’est notre existence même après celle de la nature qui est menacée : une prise de conscience importante est attendue … c’est pour la nature, pour les humains.