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Nos Nouvelles
Joyeuse journée mondiale de la vie sauvage à tous les amoureux de la nature !
Aujourd’hui, nous fêtons également le 50ème anniversaire de l’adoption de la CITES.
Et connaissez-vous ce qu’est la CITES ? Voici 3 points essentiels à savoir sur cette convention :
- De l’anglais « Convention on International Trade of Endangered Species », c’est la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, aussi appelée la Convention de Washington.
- Elle a été adoptée le 3 mars 1973, à Washington, Etats-Unis, et confère une protection à plus de 37.000 espèces sauvages dans le monde, dont celles de Madagascar.
- Son objectif principal est de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Parmis les espèces protégées par la CITES figurent la tortue étoilée, de son nom scientifique Astrochelys radiata et le lémurien.
Selon l’UICN, la tortue étoilée ou la tortue radiée est classée « en danger critique d’extinction » et pourrait totalement disparaître dans 5 à 10 ans, notamment à cause du trafic de l’espèce et des activités de corruption qui y sont liées. De 2018 à 2021, plus de 21.000 tortues ont été saisies lors de tentatives d’exportation illégale à Madagascar.
Le lémurien est le primate le plus menacé au monde. Les causes principales de cette situation sont la destruction de leur habitat naturel, la forêt tropicale de Madagascar, et le braconnage. Dans certaines régions de Madagascar, les lémuriens sont chassés pour subvenir aux besoins alimentaires des populations démunies ou pour être vendus et domestiqués.
Mais il est important de rappeler que ces pratiques sont formellement interdites par loi et peut conduire à une condamnation de 6 mois à 20 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 5.000.000 à 2.000.000.000 Ariary selon leur gravité.
Depuis 2021, le projet intitulé « Lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages », financé par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) contribue à la réduction du trafic d’espèces sauvages en luttant contre la corruption et en améliorant la gouvernance des ressources naturelles. En février, le projet a présenté une étude qui met en lumière les risques et défis liés à la corruption dans la filière bois précieux à Madagascar, avec un focus particulier dans la région Menabe, réserve importante de palissandre dans l'ouest de Madagascar.
Les résultats de l'étude en 5 points :
1. Il y a différents risques de corruption au niveau du circuit d’exploitation des bois précieux.
2. De la coupe jusqu’à l’exportation, en passant par le transport, la transformation et la vente, ces risques varient en fonction des étapes et des acteurs impliqués au niveau de la chaîne de valeur.
3. Trafic d’influence, abus de pouvoir, pots-de-vin ou encore corruption active et passive sont les principaux risques de corruption rencontrés dans le secteur.
4. Beaucoup de textes juridiques sont en vigueur à Madagascar pour régir le secteur du bois précieux, ceci témoigne d’une réelle volonté à vouloir protéger nos ressources naturelles.
5. Cependant dans ces textes il y a des écarts entre la loi et la pratique, des incidences économiques par rapport à certains textes répressifs mentionnant par exemple des interdictions de coupe, ainsi qu’un problème de classification et plusieurs interprétations du niveau de protection sur le cas du palissandre.
A l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage ce 3 mars, nous allons consacrer cette semaine pour vous informer sur l’importance de la vie sauvage à Madagascar, la lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages.
La vie sauvage de Madagascar est composée d’environ 90% d’espèces endémiques. Malheureusement, les chiffres qui illustrent la perte de nos ressources naturelles sont alarmants. C’est pourquoi nous devons nous mobiliser et agir tous ensemble pour la conservation de notre vie sauvage. Pour les hommes et la nature !