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Le Samata, une alternative pour la transhumance des bétails dans le Mahafaly

L’élevage bovin est une activité ayant une place primordiale pour la population du Plateau Mahafaly. Face essentiellement aux contraintes fourragères, la population locale pratique la « transhumance » qui est le déplacement saisonnier des troupeaux. Chaque année durant la période de pluie, les troupeaux sont déplacés de la zone côtière, le littoral Mahafaly, vers l’intérieur de la terre où les ressources fourragères sont abondantes dans les savanes. En saison sèche, les troupeaux reviennent dans la zone côtière et sont nourris avec le cladode de Samata face à la rareté d’herbes fourragères.

L’élevage bovin est une activité ayant une place primordiale pour la population du Plateau Mahafaly. Face essentiellement aux contraintes fourragères, la population locale pratique la « transhumance » qui est le déplacement saisonnier des troupeaux. Chaque année durant la période de pluie, les troupeaux sont déplacés de la zone côtière, le littoral Mahafaly, vers l’intérieur de la terre où les ressources fourragères sont abondantes dans les savanes. En saison sèche, les troupeaux reviennent dans la zone côtière et sont nourris avec le cladode de Samata face à la rareté d’herbes fourragères. 

Planter des Euphorbia stenoclada (Samata)  pour réduire les pressions sur la forêt épineuse
Le projet Sustainable Land Management de WWF a conduit des recherches scientifiques sur la gestion des ressources naturelles et les services écosystémiques de la forêt épineuse du Sud de Madagascar depuis 2011.

Les observations ont mis en évidence que face à l’insuffisance des fourrages herbacés dans l’Atsimo Andrefana, les éleveurs du littoral Mahafaly utilisent des fourrages arbustifs comme aliments supplémentaires pour les bétails durant la saison sèche.

Une espèce parmi ces fourrages arbustifs, le Samata ou Euphorbia stenoclada, est la plus utilisée par les éleveurs. Cette espèce présente une densité moyenne de 422 pied/ha avec une production de fourrage sèche de 1t/ha.
 
2.000 nouvelles boutures de Samata, un projet à grande échelle
 
A cause de la pratique de coupe destructive des branches de Samata, le taux de mortalité de cette espèce s’élève à 20%. Ce taux de mortalité a été, ces cinq derniers années, aggravé par l’insécurité apporté par les voleurs de bétail, qui oblige les éleveurs de la zone du plateau à faire la transhumance massive des troupeaux vers le littoral toute les saisons sèches.
 
Afin de résoudre le manque de fourrage dans cette zone, les résultats de recherche sur l’identification de modes de multiplication adéquats de cette espèce sont partagés à la population locale. Ainsi, trois centres de multiplications de Samata sont instaurés dans la zone côtière du Plateau Mahafaly. Au total, 2 000 plants ont été bouturés au niveau de trois centres de multiplication (Marofijery, Maromitilike et Ankilibory).