Il faut un plan mondial pour sauver les systèmes qui nous font vivre en décembre !

Posté le 9 décembre 2022

La biodiversité, c’est la variété des formes de vies. C’est l’ensemble des espèces animales et végétales sur notre planète et plus encore : la biodiversité nous offre les ressources indispensables pour notre survie comme l’oxygène que nous respirons. Sans elle, nous mourrons.

La biodiversité nous soigne : ces 40 dernières années, plus de 2 500 substances chimiques ont été découvertes dans les plantes et animaux marins et nous nous en servons pour fabriquer nos médicaments.
La biodiversité nous rapporte de l’argent, notamment par l’agriculture et la fertilité des sols, la pêche et les ressources marines ou encore le tourisme. Selon une expérience effectuée par les chercheurs du CNRS en France, la pollinisation par les insectes est estimée valoir 150 milliards d’euros en 2005.
Pourtant, la biodiversité n’a jamais autant souffert.

Aujourd’hui, les populations d'espèces sauvages dans le monde entier ont diminué de 69% par rapport à 1970 selon le Rapport Planète Vivante du WWF en 2022. Au-delà des menaces qui s’abattent sur la faune, la flore est également impactée par les actions humaines, ce qui rend l’environnement plus vulnérable face aux changements climatiques.
La nature a besoin de nous.

Pour le WWF, voici les chantiers prioritaires pour avoir un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité :

Il faut stopper et inverser la perte de biodiversité d'ici 2030 pour un monde avec une nature positive ;
Il faut que les pays s’engagent à un objectif de conservation d'au moins 30 % des terres, des eaux intérieures et des océans de la planète d'ici 2030 à travers une approche fondée sur les droits (des communautés locales et des peuples autochtones) permettant la participation de l’ensemble de la société ;
Il faut réduire de moitié l'empreinte mondiale de la production et de la consommation d'ici 2030 ;
Il faut une stratégie globale de mobilisation des ressources pour financer la mise en œuvre de ce cadre mondial pour la biodiversité ;
Il faut un mécanisme de mise en œuvre solide qui propose des révisions et des actions à effet de cliquet dans le temps, un pacte semblable à l'accord de Paris sur le climat en 2015 mais pour la nature, avec des indicateurs clairs pour mesurer les progrès ;
L'inclusion de solutions fondées sur la nature équitables et fondées sur les droits aux côtés d'approches fondées sur les écosystèmes pour offrir des bénéfices communs aux personnes et à la nature ;

Toutes les décisions et tous les engagements pour sécuriser ces chantiers doivent être prises et actées lors de la 15^e Conférence des parties sur la Biodiversité Biologique, la CBD COP15 qui a lieu à Montréal au Canada du 7 au 19 décembre. Ce serait également l’occasion idéale pour les jeunes de se faire entendre, d’agir et de montrer leur implication dans la conservation de la biodiversité. Tous ensemble, pour la nature, pour Madagascar !